Discussion entre Elfes [PV Amnissia]

Dégel avait vraiment fait de belles rencontres aux havre d'Olympic qui portait bien son nom. Mais il n'y avait encore que des vampires dans le havre et le Demi-Elfe les connaissait déjè tous, et ils avaient des liens solides entres eux, mais là, le combattant voulait discuter avec quelqu'un qui possédait le même sang que lui, bien qu'il soit "un batard" aux yeux des Elfes pur.

Il se dirigea vers les chambres, et plus particulièrement celle d'Amnissia, et il écouta à la porte.
La jeune elfe était en train de chanter dérrière sa porte.
En entendant sa voix, Dégel se sentait transporté dans un autre univers.

Il frappa à la porte, en se demandant si elle allait lui ouvrir...

-Amnissia, c'est moi Dégel. Tu peux m'ouvrir, s'il te plaît

La vie était belle, au havre. Pour le moment du moins, aucun pépin ne semblait pointer à l'horizon. Un seul truc dérangeait profondément Amnissia, mais elle n'avait pourtant pas le droit de «régler» ce problème. Depuis l'ouverture de son havre, il n'y avait que des vampires qui s'étaient pointés. Jusque là, aucun problème. Le hic, c'est qu'ils formaient un cercle très fermé et qu'elle n'avait pas vraiment eu l'occasion de s'y intégrer. Elliera et elle s'étaient éloignées, et ça l'affectait un peu. Cet après-midi là, elle avait voulu prendre du recul, se recueillir un peu avec elle-même. Sans rien dire à personne, elle s'était enfermée dans sa chambre et s'était attaquée au ménage de la grande pièce. Sans s'en appercevoir, elle s'était mise à fredonner une vieille chanson elfique qui l'avait toujours émue. Amnissia avait toujours aimé chanter : Depuis son plus jeune âge, elle aimait la musique et chantait jusqu'à ce que plus personne ne soit capable d'endurer sa voix pourtant sublime. Durant les longues années qu'avaient duré la construction du havre, elle avait délaissé cette passion pour se concentrer sur la réalisation de son chef d'oeuvre. Mais aujourd'hui, alors qu'elle se rendait compte qu'elle avait tout donné à ses résidents, mais qu'elle s'était oublié, elle renouait avec son vieil amour. Fredonnant d'une voix de plus en plus forte et de plus en plus assurée, elle s'installa devant sa grande baie vitrée et ferma les yeux, laissant le soleil qui baissait doucement caresser son visage. Soudain, un discret «toc toc» contre le battant de sa porte la fit taire. Un peu gênée que quelqu'un l'ait entendue, elle sentit le rouge lui monter aux joues et se dépêcha d'aller ouvrir à Dégel, qui venait de s'annoncer. Elle l'aimait bien, Dégel. Un elfe, comme elle, avec qui elle s'entendait à merveille : Il était le seul au havre à la mettre à l'aide depuis qu'Elli' l'avait un peu abandonnée ... Elle ouvrit doucement la porte, un sourire aux lèvres.

- Bonjour Dégel ... Entre ^^

Elle s'effaça pour le laisser passer en se demandant s'il y avait une raison particulière à sa venue.

- Tu vas bien ?

Dégel n'avait jamais été aussi troublé.
Son coeur battait la chamade devant Amnissia. Ses longs cheveux dorés et ses yeux verts pétillants avaient tout pour plaire et le jeune homme ne pouvait être indifférent à toute cette dose de charme contenue. Il était vrai qu'il n'avait jamais vraiment connu l'Amour avec un grand A. Le demi-Elfe avait eu quelques amourettes avec des humaines de son collège et de son lycée, bien que ces relations ne dépassaient pas le mois. Et pourtant tout les livres romantiques que le Français avait lu avec tant d'envie, d'amour et de patience avait fait que le jeune homme avait une vision romantique et intense de l'amour qui pouvait lier deux êtres.

Il s'avança doucement et silencieusement, entrant dans l'espace intime de son hôte et admirant au passage la beauté simple, lumineuse de la chambre de son amie elfe. Son regard se fit doux et il commença vraiment à aprécier cet endroit, comme son coeur qui commença à ralentir. La totalité de ses sens aiguisés fit qu'il ressentait la présence d'Amnissia partout et juste devant lui à la fois.

Le Demi-Elfe se retourna vers son hôte et lui baisa la main, comme un véritable gentlemen. Il était beaucoup plus porté sur les manières que son frère, mais c'était aussi une marque sincére, car rien que le contact de sa main sur les lèvres arrêta le coeur du jeune homme avant de le relancer comme un cheval au galop.

-Oui, je te remercie. Je venais prendre de tes nouvelles et savoir si tu était libre pour la journée?