l'amitié, ca peut naitre des plus grosses atrocités mais vivre une éternité. [ Elliera & Degel]

ma chambre.. et ma chambre. Depuis l'incident qui était survenue avec le nouvel arrivant, Plus j'étais seule, mieux j'étais. Cela faisait une semaine que j'étais ici, et je ne donnais sans doute pas bonne compagnie. Je sortais les jours de pluie, certaines qu'il n'y aurait personne. J'avais regardé la télé ce matin.( oui, imaginons qu'il y est la télé au havre XD ), et un crime avait été commi au japon.. Il avait mis la photo de la personne tuée. J'avais eu un choc. Il parlait de mon crime ! il ne trouvait pas de signification.. pas de coupable. Mais c'était moi le coupable, bien sur, j'allais aller les voir et dire :

- Bonjour, c'est pour le meutre, j'avais soif, j'ai bu.

Il allait me prendre pour une cinglée, et au lieu d'être enfermée dans une prison, je serais dans un hopital psychatrique dont je pourais sortir en paniquant. Wha ! Enorme. Cependant, ca a eu surtout pour effet de me fendre le coeur. J'avais donc éteint la colère furieuse contre moi, et m'étais rendue à la chappelle. Je n'étais pas croyante, je ne savais meme pas pourquoi j'étais là bas. Et peut être que là bas, je trouverais des réponses. Mais bon, ca, c'était de l'espoir mal placé. Cette semaine, j'avais passé mon temps, à tuer pour boire. Au final, je n'arrivais même plus à me sentir coupable, c'était mon instinct qui controler, je n'avais pas mon mot à dire, et puis s'en était presque devenu habituelle, même si pourtant, je me sentais monstre. J'étais un monstre. J'étais donc assis, au fond de la chapelle, lorsqu'une idée me vint. J'avais vu que je pouvais courir à la vitesse d'un éclair, et que j'avais la force d'un géant. Sauf que je ne comprenais pas trop comment je faisais. Je me suis donc mise debout sur le banc, et je mis à sauter en posant délicatement mon pied sur celui devant et ainsi de suite. Arrivée au bout, j'eus ainsi l'idée d'apprendre à controler ce fameux pouvoir. Mais quelque chose m'empêcha de mettre ce projet à profit. Je sentis cette odeur qui m'avait rendue folle. Je devins livide, si je le pouvais encore. Presque effrayée de voir quelqu'un alors que je ne voyais personne depuis quelque jours, et paniquée, d'avoir de nouveau une envie de sauter sur le demi elfe qui arrivait à grand pas, je refis mon chemin inverse de tout à l'heure pour retrouver ma place au fond, esperant que l'on ne me voit pas. Nombre de fois, ou j'ai voulu aller le voir, pour m'excuser de l'avoir sauvagement agresser.. Mais le courage n'est cependant pas donner à tout le monde, et la confiance envers les autres encore moins. Je me mis donc à écouter chaque bruit, jusqu'à apercevoir, le métamorphe dans l'entrée. Je fis ma respiration discrète. Je ne sais pas ce qui me prenait d'être comme ca.

Je ne voyais pas comment en faisant tout les efforts pour être le plus discrète possible, j'aurais pu eviter Degel. Ce mec m'impressionait, il avait des pouvoirs incroyables, ca me laissait perplexe, des fois encore, je me demandais si je ne rêvais pas. De tout ce qui se passait ici. J'ai bien trop du mal à comprendre comment tout cela pouvait être vrai ! Je crus l'espace d'un instant, qu'il ferait comme si je l'étais pas là, le voyant passer.. et non, pas devant mon rang. Il approcha dans la rangée, et moi, les jambes repliées, les bras croisés dessus, je mis la tête dans le creux, m'empechant de respirer son odeur, de partir dans une nouvelle folie. Il se mit.. à me toucher les cheveux ? N'était il pas cinglé ? Je redoublais d'effort pour m'empecher de lever la tête pour le regarder, de le pousser, de laisser l'odeur prendre le dessus.. Seulement, il ne m'aida pas, bien au contraire. Il me dit une phrase qui me faisait sans doute le plus grand mal. Il me proposa de boire son sang.. Je ne voulais pas le tuer. Malgré tout, l'affrontation de la première rencontre avait quand même une sorte de lien entre nous deux. Mais cette partie monstrueuse de moi, me tentait, me le disait dans ma tête, c'était une sorte de skyzophrénie. J'entendais toujours le coeur prendre sur la raison : bois.. il te le propose ! pourquoi le refuser ? Et pourtant, je ne savais pas, je me bouchais les oreilles, remuant énergiquement la tête de droite à gauche, je ne pouvais pas. Mais je su que c'étais perdu d'avance. Dans un geste incontrolé, je regardais vivement le coup de Dégel, et n'attendit pas plus. Je rapprochais la tête de son cou, ne pouvant plus rien faire face à ca. Mes crocs s'enfoncèrent dans sa gorge. Je le tenais contre le mur, comme si je pouvais l'empecher de bouger. Et la première gorgée vint rapidement dans ma gorge. Je pus alors ressentir ce gout si... Unique, un gout qui n'avait rien avoir avec du sang humain. Je fus prise alors de la frénésie la plus totale, et incroyable à laquelle je n'avais jamais eu affaire. Mais je pleurais. Tandis que quelques gouttes tombaient de ma bouche, des larmes tombaient de mes yeux. D'un coté, je ne pouvais plus m'arretait, et de l'autre, je revis ma mere dans mes bras, et toutes ses victimes. Je savais que j'étais entrain de tuée Degel mais.. La frénésie m'empechait de retrouver totalement toute ma raison.

Les larmes et le sang qui m'échappait donnaient une couleur fade mélangés à eux deux. En quelques minutes, Dégel sera vidait de son corps. Mort. Et j'en serais la cause. Comment expliquer à Amnissia ce que j'avais fait, le meurtre que j'avais commi, même si c'était contre mon gré, là, je me retrouverais, réellement seule, en pleine nature, à laisser ce monstre prendre pleinement son aise tandis que je me laisserais aller.. Non, ca ne pouvais pas arriver, il fallait que j'arrête ? Je voyais déjà ca comme une peine perdue. Les larmes s'amplifièrent rapidement, tandis que je sentis le demi elfe, souffrir. Ce que je ne comprenais pas, c'était pourquoi il ne hurlait pas.. J'avais hurlé durant mon châtiment, mes victimes avaient hurlé durant leurs morts.. Même ma mère. Je me souvent encore de son cri qui étouffait au fur et à mesure que je buvais. Sa dernière phrase avait été que je n'étais pas sa fille. Et c'est vrai. Je ne le suis plus. J'entendis et compris Degel, mais, c'était comme si dans mon esprit, il était loin très loin. J'avais beau essayé d'excuter, je n'y arrivais pas. Mais sa dernière remarque me résonna dans les oreilles. Il avait raison, je devais le faire. Pas pour moi, mais pour Amnissia qui semblait vouloir que j'aille mieux, pour Degel qui venait m'aider et pour ma mère. Je leur devais bien ca. J'eus cependant bien du mal à m'éloigner. Je luttais dans ma tête, c'était pour cela que mes crocs avaient pris bien du temps à sortir de la gorge de métamorphe. Je restais cependant là, observer la gorge. Il fallait que je m'éloigne de lui, et de toutes ces personnes que je pourais tuer. Je n'eus cependant pas la force de partir en courant. Oh dieu, il pouvait savoir comme la, je m'en voulais, je me haissais. Je repoussais Dégel et dit dans un murmure.

- Je suis désolée. Excusez moi.

Mais ces mots ne seraient sans doute jamais assez fort pour que je puisse m'excuser totalement. Cependant, je revins sur sa phrase.

- C'est loin d'être un pouvoir. Très loin.

Dègel se transforma sous mes yeux, me poussant à reculer contre le mur. ce n'était pas de la peur, c'était de la surprise. Le loup géant me regarda dans les yeux. Je ne savais pas trop quoi décrire, le ressentiment que j'eus à travers ce regard.c'était comme me voir, comme si il y avait un miroir. Comme si ce regard pénétrait le mien. Puis je me retrouvais de nouveau devant Dégel. Il semblait y avoir une réelle ressemblance entre nous. Je ne savais pas quoi. Je me souvenais cependant ce que j'avais entendu, quand je courais dans le couloir avant de lui sauter dessus comme une enragée. Il avait tué son frère. Dans un duel à mort. Pour moi, c'était choquant de savoir que deux freres pouvaient s'entre tuer. Mais je n'avais pas vraiment de lecon à faire.
Pythagore à dit qu'aucun homme n'est libre s'il ne sait pas se contrôler. mais est ce que la liberté donne un peu de bonheur ? Et puis d'ailleurs, cette liberté, je ne devrais même pas l'avoir. Je secoué la tête de gauche à droite.

- Je ne mérite pas le droit de me contrôler. Vo..Toi, c'est normal, tu es né avec, ca t'appartiens. Moi.. Quelqu'un m'a donner ca, sans prendre la peine de savoir ce que j'en ferais. Il aurait été là, il n'aurait pas été comme vous à chercher à m'aider. Parce que lui, il aurait su que je ne mérites pas le contrôle de cette chose.

Et d'ailleurs, d'après les dires de notre hôtesse, je n'avais pas eu de chance. Avoir un créateur qui transforme pour me laisser en plan. Peut être qu'il savait déjà que.. Cependant, il me revint à ce moment précis, la scène. Ce qu'il me dit lorsque je fus prise de convulsions. Je baissais les yeux ne comprennant pas. Suite à la seconde remarque de Dégel, J'eus un petit sourire fit un léger sarcasme.

- Effrayant non.. Ennuyant, plutôt.

Ennuyant dans le sens ou passé une semaine à éviter une personne parce qu'elle est trop attirante. A croire qu'ennuyant ne suffit pas à décrire cette situation.

(désolée d'avoir tardé :s )

Je souris doucement. Et bien comme, au moins, il le savait .Moi maniaque ? Je ne comprenais pas trop d'où il tenait cela. et puis d'un coté, je m'en foutais, mais alors totalement, qu'il me trouve ceci, cela, Il y aurait eu quelques semaines, j'aurais sans doute crié, je me serais énervée. Mais maintenant, mes envies ne se portaient plus sur ce que l'on pouvait de moi. J'avais ma vision, et ca me suffisait. Je regardais devant moi. Pourquoi je me sentais le coeur, un peu plus léger, je me sentais moins seule.. Je savais cependant, que ce petit sentiment allait bientôt disparaitre. Comme chaque fois que je me retrouvais avec moi même. A cette pensée, je me rendais compte qu'il fallait évité d'avoir toutes amitiés avec les autres. Pour ne pas les faire souffrir.. Peut être pour ne pas me faire souffrir moi même qui sait ? Dans un grand blanc qui decidement ne voulait pas se casser, je décidais donc de le faire.

- Pourquoi êtes vous venu là ?

Le vousvoiment ( j'sais plsu comment on écris ca T_T ).. Signe de respect, de distance et de recul. Je crois que c'est ce qu'il faut. Dans le monde. Pour que la guerre n'existe pas, pour éviter tout problèmes. Oui, c'était sans doute la meilleure idée que je n'avais pas eu depuis 17 ans. Et bien !