Bonjour, ma fille [PV Elliera]

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

Cela faisait maintenant trois semaines que Koichi avait croisé cette jeune fille dans cette patinoire. Celle qui l'avait captivé par son regard. Celle qui sur une simple seconde avait réussit par ses yeux à lui rappeler sa petite fille. A tel point qu'alors qu'il était affamé, le vampire âgé de plusieurs siècles l'avait prit pour cible, mais sans pour autant la tuer. Il n'en aurait pas été capable. Justement à cause de cette apparence si particulière. Le jeune homme était certain que si sa petite avait put vivre à l'époque, elle lui aurait ressemblé. Et si cette jeune fille avait croisé sa route, ce n'était sans doute pas pour rien. C'est ainsi que comme il avait été créé par Yoshiko, il avait fait de celle-ci une vampire. Sans vraiment réfléchir plus avant cette fois-ci. C'était vraiment la ressemblance et la pulsion qui pour une fois avait prit le pas sur lui. Seulement il se devait de retrouver cette jeune fille, et de lui expliquer les rudiments du à sa condition, puisqu'il était un peu comme son père, et au minimum son créateur. Suivant une piste à l'odorat, malgré des traces disparates et fugaces, il finit par arriver dans un lieu étrange situé sous terre. Voilà qui était pour le moins singulier. Mais l'odeur était beaucoup plus présente ici, c'est pourquoi Koichi se mit en quête de celle qu'il avait fait devenir vampire.

Messages : 64 Date d'inscription : 21/07/2010

Une promesse, était une promesse. Et j'en avais fait une à Degel. Apprendre à me contrôler. Ma soif de sang. Mais aussi ce qui m'avait permid'arriver ici. Ce tourbillon bien étrange.Depuis deux semaines, je m'entrainais comme une cinglé, mais la soif de sang.. Je commencais à desesperer, même si le sang humain n'était rien à coté de celui du demi-elfe. J'avais donc pris plus de temps à m'amuser, à sauter, courir.. Ces simples choses pourtant extraordinaire. Aujourd'hui, je m'étais donc levé en me disant que c'était le jour ou je réussirais à atteindre correctement l'arbre. Celui en plein milieu de la cour. Depuis plusieurs temps, j'essayé de l'atteindre, en sautant d'un des derniers arbres du boisé, en utilisant mon pouvoir au milieu du saut. Ce qui fut pour le moment, un bel échec. Du coup, j'étais là, à prendre de l'élan, à sauter sur l'arbre et rejoindre celui au milieu de la cour. A un moment, celui que je pensais le bon. Après être tombée mainte fois, je repris un peu d'élan, et sauta. Comme d'habitude. Je me concentrée, visualisant l'arbre, lorsque qu'une fulgurante douleur se fit ressentir dans le cou, alors que j'étais à un petit centimètre d'atteindre la branche, je tombais par terre. Ne comprenant pas comment j'avais pu être déconcentré ainsi. Je sentis alors une présence, une odeur étrange. Je me retournais alors, jusque voir un homme grand, couvert en noir. J'approchais prudement jusqu'a apercevoir le visage de l'homme. C'était lui ! celui qui m'avait tué. Une peur se forma alors dans mon ventre, puis une colère. De quel droit venait il ici ? Je me mis à courir comme une cinglée, pour une fois , pas sous l'emprise de la soif. Je lui sautais dessus, sans prendre la peine de réfléchir pour lui abattre plusieurs poings dans la figure.

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

Koichi ne savait pas où il se trouvait. Et pour le moment, malgré un nombre d'odeurs relativement impressionnant, il n'avait croisé absolument personne. Mais parmi toutes ces effluves, il en avait repéré une bien particulière. Celle qui l'avait conduit jusqu'ici, même si difficilement. Le vampire se glissa comme une ombre dans les différents passages de cette sorte de cour intérieure, suivant toujours cette odeur. Jusqu'au moment de ressentir un picotement caractéristique dans le cou. Qui les premières fois paralysait souvent le vampire non habitué, mais auquel il se ferait avec le temps. C'était la preuve même du lien entre créateur et créé. Autrement dit ici, entre cette jeune fille et lui. Il resta là, certain qu'elle devait l'avoir ressentit elle aussi. D'ailleurs le fait qu'elle se rapproche pour le voir le confirmait. Mais manifestement, elle ne semblait pas vraiment très heureuse de le voir. A voir le bond assassin qu'elle fit dans sa direction dans l'espoir de le toucher. Mais Koichi avait l'avantage de l'expérience, et bloqua chacun des coups tentés contre lui. Lui restait parfaitement calme.

- Jeune fille, je comprends ta colère, mais elle ne t'apportera aucune réponse. Je ne suis aucunement ici pour te faire du mal.

Messages : 64 Date d'inscription : 21/07/2010

Je me surpris à être aussi furieuse, et même ce mot ne pouvait pas décrire. J'avais de la haine. Je ne voulais pas comprendre, je ne voulais pas.. Oh si.. en fait, je voulais. Mais ca depuis trois semaines, que l'on m'explique le pourquoi du comment ! Que quelqu'un comprenne, pour de vrai, la souffrance. Degel en avait compris une partie, c'était pour cela que j'étais restée, parce que je n'aurais sans doute eu envie de vivre s'il ne m'avait pas aidé. Mais ca ne pouvait pas remplacer un vampire, un vrai, qui pouvait trouver une réponse à chaque question. Pourtant, maintenant.. Je me retrouvais perdu, alors que je me sentais mieux après avoir converser avec le métamorphe. Pourquoi il était là. Pourquoi moi je l'étais. Ma haine s'amplifiait chaque fois que mes coups étaient bloqués. Et ces paroles elles.. me rassuraient, mais pourtant, je n'arrivais pas à me calmer. J'eus alors une montée de confiance en moi, je disparus de devant le vampire et me retrouvais derrière sans un bruit. Je ne sais pas comme j'avais fait, j'avais juste eu.. à avoir confiance. Cependant, on pouvait sans doute s'attendre à ce que je lui donne un coup de genoux dans le dos ou une béquille dans la jambe. Mais je ne fis rien de tout ca. Une nouvelle douleur était survenue dans le cou, là ou j'avais la cicatrice de la morsure. Je reculais contre l'arbre, la main plaquée sur le cou. D'une fureur incroyable, je lui crachais.

- Vous n'aviez pas le droit.

Oh non. Pourquoi moi, et pas d'autres, personne n'avait le droit de prendre la vie d'une personne, comme ca, par simple envie. J'aurais pu participer à cette fête, et m'approcher de ce garcon qui m'attirer tant ! J'aurais pu aujourd'hui préparé une sortie avec des filles de mon lycée, j'aurais pu embrassé ma mere ce soir, pour lui souhaité une bonne nuit. Dans ma vie d'humaine, j'avais peut être pleuré des océans, mais j'avais eu bons nombres de fou rire. J'avais souffert, mais j'avais été heureuse. Mon père était mort alors qu'il n'avait pas le droit de nous abandonner, mon grand pere, avait abusé de ses pouvoirs, et ma mère avait toujours été là. J'étais d'abord allée en crêche, puis à l'école, au college et enfin au lycée. J'avais rencontré des personnes qui me detestaient, d'autre qui m'aimaient. Je m'étais posé des questions existencielles, et d'autres, plus débiles que les autres. Et j'avais vécu. Vécu comme une gamine de 17 ans, vecu, comme certaines ne pouront jamais vivre, et d'autres, auront vu pire ou mieux. Vivre d'ailleurs ca me manquait. Aujourd'hui ma photo était dans un comiseriat parce que j'avais disparu. Pour eux aussi, c'était la fin de ma vie. Mais pour moi une nouvelle. Et le plus dur était peut être ca. Rayé son passé pour un nouveau présent, un nouveau futur. Et tout ca à cause de cet homme, qui ne s'était pas posé la question de savoir si je n'aurais pas voulu vivre encore un peu plus longtemps. Raison d'une haine si grande.

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

Koichi regarda un peu plus la jeune fille qui lui faisait face. Elle donnait l'air d'avoir une quinzaine d'années tout au plus sur le plan physique. Ses cheveux étaient encore plus noir si c'était possible que les siens, et son regard avait cette même couleur profonde et insondable. Et pourtant le vampire y voyait pour le moment clairement la haine qu'elle lui portait, tout comme la curiosité qui était présente sur sa condition. En même temps comment ne pas s'interroger après un tel changement radical ? C'était impossible. On était forcé de s'interroger sur sa nature, sur ce que l'on devrait faire pour vivre. Après qu'elle ait subitement disparu dans son dos, elle ressentit la douleur du lien entre créateur et créé. C'était une particularité des vampires. Lorsque les deux étaient dans une même pièce, ils pouvaient se ressentir. Et surtout le créateur par ce moyen pouvait empêcher le vampire créé de s'en prendre à lui. Il fallait une volonté incroyable pour réussir à passer au dessus de la douleur infligée. Et même lui avec ses quatre cents ans d'expérience n'était pas certain d'y arriver. Il la regarda alors qu'elle s'était appuyée contre l'arbre.

- En effet, je n'avais pas le droit de te priver ainsi de ta vie humaine. Seulement, je l'ai fait, t'offrant par la même occasion une vie qui sera beaucoup plus longue que celle d'un humain.

Il la regarda, alors que les yeux de celle-ci avaient un air farouche et près à combattre dès que cette fichue douleur ne serait plus présent.

- Tu l'as déjà comprit, mais je suis celui qui t'a vampirisé. Ce qui veut dire que l'on peut sentir la présence l'un de l'autre par un picotement lorsque l'on est dans un même lieu. Et cette autre douleur que tu as ressenti est ce qui est appelé le pouvoir d'ainesse. Une sécurité qui permet aux créateurs de ne pas subir d'attaques de ceux qu'ils vampirisent.

Lui la regardait toujours avec cet air calme et posé.

- Je suppose que tu as des questions, ma fille.

Messages : 64 Date d'inscription : 21/07/2010

Mais pour qui se prenait il. Une vie était faite pour être finie. Hors, de ce que j'avais compris, celle ci ne se finirait jamais.. Personellement, j'avais toujours eu une vision saine de la mort. A celle de mon père, j'avais tout à fait compris que on vivait pour mourir un jour, et lui son heure été venu, comme celle de chaque humain un jour. Je souris me moquant de l'homme, sans le cacher. ca me semblait si stupide.. Dire qu'il y avait l'homme qui avait changé ma vie en quelque secondes. A la limite, le fait de me moquer, me permettait de moins le hair. peut être de plus le considerer comme quelqu'un "d'humain". Je le regardais alors, remarquant, que c'était un bel homme.quoi que bel était trop faible pour décrire. Son teint était incroyablement pâle, ses yeux.. D'une couleur si étrange, et ses cheveux ressemblaient de très près au miens.

- Et alors ? Je n'en ai rien à foutre de vivre autant. Et bien je suis contente pour vous ! Vous avez réussi ce que vous vouliez faire, On a rien à se dire.

Sa dernière remarque me choqua. Ca me laissa perplexe. Personne au monde ne m'aurait appellé comme ca, je n'avais pas le souvenir d'un père qui aurait eu cette idée en tête. Et puis si il l'avait eu.. avant, sa mort, ca n'est pas sorti. Hors là, pourquoi ca me choquait tant ? Quand les gens demandent le nom du tuteur légal et qu'on dit que c'est la mère. Ca ne me faisait pas cet effet. Et pourtant, là, je ne souriais plus. La douleur disparut, mais je n'attaquais pas pour autant. J'étais perplexe. et seule. Pourquoi un inconnu, me disait ce que j'aurais toujours aimé recevoir de mes parents. Je deglutis difficilement, la tête baissée. Pourquoi je me sentais frustrée? Je bougeais la tête de gauche à droite en reculant. mais je fis comme ci tout cela ne fis rien de particulier, en étant froide avec lui.

- Je crois qu'il va falloir que vous arrietiez la tisane. Je ne suis pas votre fille, et je refuse que l'on m'appelle comme ca, surtout de votre part. J'ai un prénom comme tout le monde, Elliera, quand a vos questions, fallait y penser il y a trois semaines, depuis j'ai suffisament appris. Merci bien.

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

La jeune fille restait farouchement sur ses gardes par rapport à lui. En même temps quoi de plus naturel vu la situation ? Après tout pour elle on ne pouvait pas dire que le jeune homme qui se trouvait face à celle-ci était vraiment une personne de bonne augure. Puisqu'il avait soudainement et sans signe avant coureur modifié sa vie. En tout cas, il avait eut raison sur ce qu'il lui avait dit ce soir là. Elle était vraiment magnifique.

- Tu sais très bien au fond de toi que ce n'est pas vrai. Qu'il y a plus d'une question qui te taraude.

Il n'échappa pas au vampire quadricentenaire que la remarque ou plutôt l'appellation de fille ne la laissa pas sans aucune réaction. Certes c'était un peu particulier comme manière de parler de quelqu'un, mais il avait ses raisons de le faire. Justification on ne peut plus simple d'ailleurs.

- Je suis celui qui t'a offert cette nouvelle vie en modifiant l'ancienne. Qui t'ai ouvert au monde qui est le mien. Qui a aidé à ta naissance vampirique. Sur ce point de vue, je peux plus ou moins me considérer comme ton père vampire. Mais je retiendrais ton prénom, Elliera. Quand à moi, c'est Koichi.

Trois semaines qu'il la cherchait en effet.

- J'aurais voulu être présent avant, mais ton don particulier ne m'a pas facilité la tâche pour te retrouver, même avec ton odeur. Nous sommes assez loin de ta ville d'origine. Et je doute fort que tu puisses tout savoir sur les vampires en trois semaines, dans un lieu qui n'abrite en représentant de cette race que toi et moi.

Koichi savait qu'elle ne lui accorderait pas sa confiance avant un moment. Mais il avait tout le temps d'apprendre à la connaitre, et de se faire connaitre d'elle. Certes sa décision avait été un peu égoïste sur l'instant, mais il espérait qu'elle comprendrait avec le temps.

Messages : 64 Date d'inscription : 21/07/2010

Je fermais les yeux. Ecoutant chacune de ces paroles. Au final, je me rendais compte que mes questions.. et ses réponses, pouraient former mon futur.mais je me rendais conte d'autres choses.

- Vous savez quoi. Lachez moi. C'est bien trop simple de venir comme ca, de boulverser la vie d'une personne prise au hasard un vendredi soir alors que ca pourait tomber sur n'importe quoi, c'est trop simple de débarquer pour parler avec cette personne. Je ne sais pas si vous êtes un vampire de sang pur ou pas, mais ce que je vois c'est que vous croyez qu'il n'y a aucun mal à ce que vous faites. Alors une bonne fois pour toute, vu que vous êtes si fier " d'une nouvelle vie offerte" et bien laissez moi la vivre, et ne venez pas me parler. Je vous ai fait quoi à la fin hein ?! alors allez vous amuser avec une autre personne et évitez de la lacher dans une rue des que vous l'aurez mordu.

J'avais déballé tout ca d'une froideur qui se voyait autant dans mes yeux aussi sombre que la nuit que dans le ton que j'avais employé. Dans le but de le vexer. Et de dire ce que je pensais. Seulement, quand je compris qu'il allait rester. Je restais bouche bée. C'était une blague. Il ne..enfin ! Je ne sus quoi répondre.

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

Comment ne pas lui en vouloir dans ces conditions ? C'était impossible. il était vrai que son action pour une fois n'avait aucune base de réflexion. C'était juste qu'il l'avait vu, et que se remémorant son passé, il avait voulu faire d'elle une vampire. Pour qu'elle soit un peu la fille que lui avait perdu il y avait plus de quatre cents ans. Alors qu'elle décharge la haine qu'elle ressentait du au changement était une réaction typique. Lui-même n'avait pas immédiatement accepté le "cadeau" que lui avait fait Yoshiko. Pendant un temps, il avait même cherché à la fuir au début, avant de comprendre qu'elle était son seul point de repère dans sa nouvelle condition.

- Je ne dis pas que ce que j'ai fait est bien. Parce que j'ai bouleversé entièrement ta destinée. Ainsi que ce que tu connaissais. Et tu as déjà du découvrir le principal inconvénient de notre condition, le régime alimentaire particulier. Mais détrompes-toi sur une chose. Je ne t'ai pas choisi au hasard, Elliera. J'aurais très bien put te tuer mais je ne l'ai pas fait. J'avais mes raisons pour cela.

Des raisons qui pour le moment resteraient personnelles.

- Libre à toi de me détester si cela peut t'aider à aller mieux. Mais je serais là pour t'aider à comprendre ta condition, et les particularités qui la régisse. Que tu m'apprécies ou pas, je t'offrirais tout de même mon aide et mon soutien.

Messages : 64 Date d'inscription : 21/07/2010

Je ne comprenais pas pourquoi, il comptait tant m'aider. Je ne comprenais pas pourquoi je restais là. Je ne comprenais plus. et d'ailleurs, je ne savais pas ce qu'il y avait à comprendre. Je ne savais pas si ce que je faisais était du n'importe quoi, le fait de le hair, et puis pourquoi ca serait n'importe quoi d'ailleurs. Je ne savais plus ou j'en étais, ca me donnait plus des migraines qu'autre chose. Tiens, un vampire pouvait avoir mal à la tête.

- Et bien vous auriez mieux fait de me tuer.

Je ne savais pas pourquoi j'avais cette soudaine envie de mourir. Peut être parce que maintenant j'étais seule. Amnissia, je ne faisais que l'encombrer, Dégel, qui dit qu'il n'allait pas s'éloigner, comme tout ses humains qui l'ont fait avant lui, et Koichi, lui, je ne voulais pas savoir. Au fond, tout ca, ca m'éffrayé. Savoir le pourquoi du comment. Tout ce que je souhaitais il y avait encore quelque minutes. A l'instant présent, je me sentais juste meurtri par mon propre refus d'être heureuse. Parce que tout le monde ici me le proposais, et à tout le monde ici, je le refusais. C 'était mon choix,et personne ne pourait jouer dessus. Je fis un sourire triste au japonais, le fixant dans les yeux reculant, pour finalement disparaitre. Il ne pouvait voir devant lui que l'étendu d'une herbe qui se finissait par des arbres. Il parait que ce qu'il y a de plus simple, c'était de se donner la mort. Et c'était à moi d'essayer. A prèsent. Je me retrouvais sur la pointe de la france, en bretagne. Et je sautais. d'une falaise énorme. La chute me parut longue. une éternité. J'arrivais dans les profondeurs de l'eau. Mes yeux étaient ouverts, et j'avais beau me laisser couler, je ne tombais même pas dans pommes. Je remontais à la surface. Je continuais deux jours ainsi, à essayer de me tuer, par tout les moyens qui me venait à l'idée, couteau, pistolet, pendaison, veines ouvertes. Mais rien n'y fit. Durant ces deux jours, je sentis ma partie humaine, peu à peu se dissiper. Et sans y prendre garde. Après avoir essayé tout ce que j'avais pu imaginer, Je passais sans doute la pire nuit de ma vie. J'étais dans un état incroyable. Mon propre sang partout sur mes vêtements, des plaies qui n'en finissaient pas. Et toujours cette même déchirure qui était apparue deux jours plus tard. Il parait que s'envoyer en l'air est le plus simple, mais j'avais beau courir après la mort, elle accelerait, me glisser entre les doigts, et m'empecher d'en finir. C'était ma faute si j'en étais là, j'étais partie refusant tout le monde, toutes les aides, je refesais mes même erreurs que lorsque j'étais humaine. J'avais donc fini ma nuit suivant ces deux jours à m'enivrer de sang humain, croyant que ca irait mieux après. Tuant toujours en plus grand nombre après chaques heures, et un peu partout. En Inde, en Australie, En étiopie, au Texas, dans le nord et dans le sud. Partout, mais pas au japon. Le matin de ces trois jours, j'étais couverte de sang humain. Et du mien. C'est ainsi, que je réapparus dans la cour d'Olympic, une nouvelle fois seule. Je ne pensais pas que Amnissia et Degel ne ce soit inquieter, ca m'étais déjà arriver de disparaitre.. Mais pour chasser car je ne controler pas mon pouvoir il y a quelques jours. Seulement, je voulais voir une seule personne en ce moment même. Peut être qu'elle n'était plus là. Peut être qu'elle l'était.

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

Il ne pouvait que laisser faire le temps de toute manière. Et comme en l'occurrence celui-ci n'était pas vraiment un ennemi, il patienterait autant que cela serait nécessaire. La remarque le blessa légèrement. Comment pouvait on choisir la mort à un si jeune âge ? Même lui n'avait pas trouvé le moyen de s'y résoudre malgré sa longue existence. Même avec la solitude qui avait été la sienne. Certes il avait croisé quelques fois d'autres personnes liées au royaume magique, mais ne restant jamais trop longtemps au même endroit, il ne s'était pas vraiment attaché. Lorsque la jeune fille partit, Koichi la laissa faire. De toute manière il aurait été bien incapable de la suivre, et avant de la trouver, il se serait sans doute écoulé bien du temps. Alors le vampire resta là dans ce lieu inconnu et entreprit de l'explorer pendant le temps d'absence de sa fille. Il en profita aussi pour parcourir quelques livres intéressants sur divers sujets.

Trois jours plus tard, il la ressentit arriver dans la cour par un léger pincement. Étant plus habitué à cette sensation, il parvenait à en distinguer même une petite variation. Elle était encore assez loin, mais dans Olympic puisque c'était ainsi que s'appelait cet endroit. Bientôt une odeur forte vint frapper ses narines. Celle du sang. Et il reconnu aussi la variante entre le sang qui appartenait à des humains, et celui de la vampire. Odeur qui provoqua son inquiétude et il apparut bientôt aussi silencieux qu'une ombre près de la jeune fille. Il vit encore quelques marques dues à des blessures qui avaient du être graves, malgré la capacité extraordinaire de régénération des vampires.

- Il semblerait que tu aies eut quelques ennuis, ma f... Elliera.

Difficile de ne pas penser à ce qu'elle représentait pour lui. Et donc de ne aps employer ces mots là, qui ne semblaient pas lui convenir.

Messages : 64 Date d'inscription : 21/07/2010

- Vous êtes encore là.

Je me sentis mieux d'un seul coup. Il n'était pas partie, il ne m'avait pas laissé. Il m'avait attendu. Est ce que c'était vrai ? est ce qu'il pouvait vraiment rester là que je le deteste ou pas pour me répondre, pour m'aider ? Il m'avait fait peur, en arrivant ainsi derrière moi. On ne pouvait même pas entendre ses pas sur l'herbe. Je n'étais pas sure de voir un jour un vampire aussi discret, voir inexistant physiquement.C'était assez impréssionant. Je me retournais vers l'homme qui comme beaucoup, faisait une tête de plus que moi. Le picotement était fort, mais pas désagréable. Peut être parce que cette fois, je n'essayais pas de l'attaquer. Je parti m'asseoir, le dos contre un arbre. J'avais tout de même du mal à tenir debout. C'était étrange de se dire que j'étais fatiguée, alors que je ne pouvais même pas dormir. On ne pouvais sans doute pas dire que j'avais eu des soucis, mais plutôt que ceux qui m'avaient vu.. En avaient rencontre.

- On ne peux pas vraiment dire ca.

J'avais bien compris qu'il avait bieu eu du mal à dire Elliera. Bon.. Apperement, il comptait bien rester là.. Que faire maintenant ? Je levais le regard vers lui. Puis le baisser. Lui demander les réponses que j'attendais tant..? Ou rester là, à garder le silence. Lui en tout cas, n'avait pas l'air de beaucoup changé. Calme et posé.

- Non, en fait, j'ai juste pris une grosse douche,même si ca se voit pas, fait un peu de boucherie, et manger..

Et j'avais été libre.. Comme je l'avais été pendant trois semaines. depuis que j'étais vampire. Parce que la prison dorée n'avait pas su me donner cela. Et au fond, ne pas avoir l'amour de ses parents, avoir tout sans pouvoir l'utiliser, c'était sans doute, pire que maintenant, et je ne souhaitais pas revivre ca..

- J'ai beau cherché de quelle facon vous hair.. Le pourquoi du comment.. ca change tout le temps.Avant votre venu, je me disais que le fait d'être ce que je suis m'aurait empecher d'avoir quelque chose que même humaine je n'aurais pas eu.. Et forcement, avoir cet avant gout de ce quelque chose par quelqu'un qui brise les rêves, c'est frustrant.

Ce quelque chose, c'était l'affection, qui au final avait été le plus donné par le vampire de par le surnom qu'il m'avait donné. Ca, ne pourait sans doute jamais le dire. je trouvais que ca faisais: faible. Et d'abord, je trouvais son excuse de m'appeller comme ca, un peu bidon.

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

- Je te l'ai dit, je suis là pour toi.

Quelque soit ce qu'elle pouvait ressentir pour lui suite à ses choix, il ne la laisserait pas seule. S'il était partit au moment de la transformation de celle-ci, c'est que c'était nécessaire, pour éviter qu'il ne la vide entièrement de son sang. Seulement elle avait récupéré plus vite qu'il ne l'aurait crut, et donc il avait du retrouver sa trace, ce qui n'était pas simple vu que celle-ci semblait pouvoir se téléporter. Koichi avait sentit sa légère peur suite à son arrivée pour le moins discrète. Mais il n'y pouvait rien, c'était ancré en lui. Elle aussi apprendrait cela avec le temps et à la fin n'y penserait même plus. Lorsqu'elle s'assit contre l'arbre, il s'assit tranquillement en face d'elle, en tailleur. Attendant que celle-ci agisse d'une manière ou d'une autre, lui posant des questions. A la place elle lui décrivit ses activités.

- J'aurais deviné pour la boucherie. Tu sens le sang de très loin. On aurait put te suivre à l'odorat si tu avais marché ou courut. D'ailleurs tu t'es blessée aussi, aux effluves sanguines qui me parviennent.

Par contre sa seconde phrase demeura assez énigmatique pour lui. Quelque chose qu'elle n'avait pas eut étant humaine, qu'elle ne pensait aps avoir mais dont elle avait eut un aperçu. La personne dont elle parlait, le briseur de rêve ne pouvait être que lui. Parlait elle du fait qu'il l'avait appelé sa fille ? Il n'en saurait sans doute rien.

- Je m'attendais à beaucoup de questions en fait. Pas forcément sur ta condition, mais j'aurais pensé que tu aurais aimé savoir pourquoi je t'ai choisi pour devenir une vampire. la curiosité n'est pas toujours un vilain défaut.

Messages : 64 Date d'inscription : 21/07/2010

Je baissais les yeux. Je ne savais pas, j'avais bien trop de mal à croire à ca. Que quelqu'un était là pour moi. Parce que me concernant, je ne savais pas si les gens voulaient compté sur moi. Je n'y croyais pas. Mon insociabilité était sans doute trop forte pour cela.

- C'est ce que l'on dit.

La méfiance, quel vilain défaut destructeur. Que ce soit pour la personne d'en face ou pas. Que ce soit pour moi. La cause d'une solitude on ne peux plus présente. Je me haissais aussi pour cette raison. Peut être que c'était vrai, que l'homme qui était en face ne voulait que m'aider, mais peut être que c'était faux, qu'il voulait continuer de me blesser. Et voilà, je recommence, à voir le mal partout autour de moi, je n'en peux plus, ca me tue. On m'avait toujours dit que la confiance venait avec le temps. Mais moi, je ne crois pas au temps. Le temps tue, fait oublier, et change les gens. Ou ne les change pas. Peut être que lui changera d'avis, partira d'ici quelques mois, et que personellement, je resterais infiniment sur mes gardes avec qui que ce soit.

- Croyez moi ou non, ca sans rien par rapport à un des habitants d'ici. Y'a vachement meilleur.

Je savais que c'était horrible la facon dont je parlais d'humains, et de victimes. Effectivement j'étais blessée. Et pas qu'un peu. De toute facon, quitte à le tester, autant voir sa réaction face à mes dires.

- C'est fait expres, j'ai sauté d'une falaise, fais joujou avec des couteaux, bien que j'ai appris qu'avant fallait le faire dans l'eau chaude, c'était plus rapide. Je comprends pas comment une créature peut resister autant à la mort. S'en est presque déprimant. Et le seul remède de la déprime c'est le sang. Même pas le chocolat.

La facon dont je parlais été tout simplement ignoble, et sadique. Sans aucune pitié et remplie de cruauté.J'esperais ainsi le voir s'éloigner, le vexe, le frustrer ou je ne savais trop quoi encore.

- Effectivement, j'aimerais bien savoir pourquoi je suis là, au milieu de gens les plus étranges les un que les autres, pourquoi est ce que vous saviez que j'étais à cet endroit le soir ou vous m'avez tué, pourquoi est ce que vous êtes revenu, qu'est ce que je vais devenir comme ca, quand je vais crevé.. Oh oui, j'en ai des questions, c'est pas la chose qui manque.

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

Le jeune homme resta à la regarder, le temps qu'elle semble réfléchir à ses réponses face aux questions d'une personne qui était pour le moment un parfait inconnu. Tout ce qu'elle pouvait dire de lui, c'était son nom et sa nature. Alors qu'elle ne lui accorde pas sa confiance était normal. Presque salvateur.

- C'est ce que j'affirme. Mais tu t'en rendras compte avec le temps.

Ce qu'on lui avait dit semblait se répéter, même par des personnes qui n'avaient rien à voir avec les être humains. Par contre lorsqu'elle évoqua l'un des habitants d'ici, Koichi laissa son odorat fureter un peu aux alentours pour lui, effectivement, il y avait de quoi surprendre un peu des non habitués.

- Des elfes résident aussi dans cet espace. D'ailleurs l'un d'eux est le maitre de ces lieux. Mais je t'avouerais que malgré le temps que je suis vampire, je n'ai encore jamais gouté de sang elfique, ne sachant pas si cela ne risquait pas d'avoir des conséquences sur nos gênes vampiriques. Par contre celui des vampires aussi est plus fort que celui des humains.

Le Yamikaze le savait pour avoir but celui de Yoshiko pendant deux siècles. Par contre, face à la liste de comment tenter de tuer un vampire, ou plutôt de toutes les tentatives qui ne conduisirent à rien de concluant puisqu'elle était aujourd'hui devant lui.

- Tu ne manques pas d'imagination pour mettre fin à tes jours. Mais aucunes de ces méthodes n'est la bonne. Il n'en existe qu'une seule d'efficace. Et même être exsangue ne ferait que nous mettre en sommeil jusqu'au moment où l'on récupèrerait du sang.

Malheureusement pour elle, il ne semblait pas prendre ombrage de la manière dont elle parlait. Restant d'un calme et d'une compréhension exemplaire. Après tout elle était encore une nouvelle née. Cela finirait par lui passer, cette colère, ces soifs indescriptibles, ce coté très prédateur sans reproches, si elle apprenait à se maitriser. Puis il commença à répondre à ses questions.

- Je ne sais pas pourquoi tu es venue en ce lieu particulièrement. Tu es venue ici seule, grâce au don qui est le tien. Mais je suppose que ce n'est pas totalement un hasard et que l'on finira par découvrir pourquoi. Par contre je peux te dire pourquoi je t'ai transformé. Et la réponse se trouve dans ton regard. Tes yeux à l'apparence si particulière, qui m'ont rappelé ma propre fille. Mais celle-ci est morte il y a bien longtemps. J'ai agit de manière égoïste ce soir là. Je n'ai pas pensé à ce que j'allais changer dans ta vie. J'ai juste agit. Et je ne me suis soucié des conséquences qu'ensuite.

Voilà. Cet aveu là était fait. Maintenant elle comprenait aussi un peu plus aussi le fait qu'il l'appelle sa fille. Cette ressemblance qu'elle ignorait.

- Je savais que tu étais à cet endroit ce soir là, celui de ta transformation, pour une simple et bonne raison. Cela faisait plusieurs jours que je te suivais. Ou que tu ailles ou presque. Chez toi, dans tes cours, voir tes amis... je n'étais jamais très loin. Mais les humains ne voient jamais le danger.

Continuant dans l'ordre des questions posées.

- Je suis revenu car l'on m'a apprit comme tel. L'une des règles vampiriques est la protection et l'éducation de leurs cadets. On ne laisse jamais un nouveau né se débrouiller seul dans le monde des humains. Sinon ce serait comme de lâcher une bête sauvage sur un troupeau de moutons. C'est ce que m'a apprit mon mentor. Car j'ai été humain moi aussi à une époque qui ne ressemble en rien à celle-ci. Mais j'ai eut bien du mal à te retrouver, suite au don que tu as développé en te transformant, qui est surprenant d'ailleurs. Tu es maintenant une vampire. Et pour ton avenir, tu as la possibilité de réaliser ce que tu souhaites. Les rêves sont loin d'être inaccessibles pour nous.

Puis sur un ton tout de même légèrement plus sombre.

- Pour ta mort, je n'en sais rien. Cela dépend de toi. Ça pourrait très bien n'être jamais. Ou dans quelques jours si par hasard tu tombais sur un chasseur de vampires. Cette question est sans doute l'une des rares ou personne ne peut apporter de réponse hormis toi.

C'était certain, les questions ne pouvaient pas manquer. Il se rappelait très bien lui-même les avoir aussi posées en d'autres temps. A une époque assez lointaine pour qu'il fasse déjà légende dans l'esprit des humains. Pour eux cela semblait si loin. Pour lui c'était l'éveil de la vie et il s'en rappelait comme de la journée de la veille. Sa fille avait encore tant à apprendre...

Messages : 64 Date d'inscription : 21/07/2010

Ah le temps.. Quelle invention. Ce simple mot pouvait être une perturbation incroyable. Moi, je crois que maintenant, j'aurais bien du mal à l'apprivoiser. J'eus un léger rire sarcastique du à sa remarque. Oui, bien sur, je m'en rendrais compte avec le temps. Un vampire pouvait donc boire le sang d'un autre de sa même race. Etrange, je me demandais si cela pouvait réellement nourir la personne qui buvait. Ca me pertubait plus qu'autre chose. Et ainsi donc il n'avait pas bu le sang d'un elfe. Bizarrement, me revint dans la bouche, le gout incroyable du sang de Dégel. Celui auquel, je n'avais pas pu resister. Pourquoi, je ne savais pas, ne comprenais pas non plus. Une seule méthode de se tuer donc ? Voulais je le savoir maintenant que j'étais là, à comprendre pourquoi 'jétais ainsi. Voulais je encorem e donner la mort après tout les humains que j'avais tué, pour mon simple plaisir, et une soif bien trop dur à supporter..? Je me demandais si ej devais lui poser la question, de qu'elle était cette méthode, comment fallait il proceder. J'avais du mal à accepter le faire qu'il ne s'énerve pas, je le provoquais, mais rien n'y faisais. D'ailleurs, je ne savais même pas pourquoi je le provoquais, pour le blesser ? Simplement cela ne semblait pas marcher. J'haussais les épaule, lorsqu'il parla du fait que j'étais venu ici. Hasard ou pas hasard ? Je me le demandais, j'essayais de savoir ce que je recherchais au moment ou je suis arrivée tôt le matin. Mon coeur se mit à battre lorsqu'il s'appretait à me dire pourquoi il m'avait transformé. Et sa réponse me choqua, me fit l'effet d'une douche gelée sur le corps. Je comprenais maintenant pourquoi il m'avait donné ce surnom. Je baissais les yeux. Ce regard, personne ne le trouvait plus étrange ou particulier qu'un autre.

- Beaucoup d'asiatique ont les yeux noirs..

A vrai dire, j'en étais presque honorée, d'avoir été choisi. Mais je ne méritais pas ce stupide surnom ! et encore moins l'importance qu'il me donnait. Je secouais la tête afin de remettre mes idées au clair.

- Je ne remplacerais pas votre fille. C'est quelque chose qui m'est impossible..

Il fallait qu'il le sache, qu'un regard, ne faisait pas la personne, du moins, c'était ce que je pensais. J'écoutais ensuite la suite à mes questions. Cela le mis en colère, le fait de savoir que j'avais été suivit, seulement, je ne comprenais pas quand j'avais pu le regarder pour l'interessais autant. Je me rememorais chaques images ou presque des jours passés avant ma transformation. Je me souvins alors après avoir réfléchit quelques secondes.

- C'étiez vous ! l'homme que j'ai évité de justesse en sortant de la grande allée à coté du lycée ! même que j'ai faillis me prendre le poteau après parce que je vous ai regardé.. Mais vous êtes pas un peu cinglé de suivre vos victimes pendant des jours ? ca doit être impossible de tenir sans boire le sang d'un humain qu'on observe longtemps.

Finalement, je n'étais pas tant en colère que ca, j'étais étonnée, et frustrée de ne même pas avoir remarquer un regard à longueur de journées sur moi. Ainsi, les vampires avaient des règles. Mais c'était tout simplement incroyable ce que j'apprenais en quelques secondes. Je me mis à réfléchir aux règles qu'ils pouvaient y avoir.

- Mais comment il peut y avoir des règles sans personne pour les faire appliquer ? Je comprends plus rien, j'ai été capable de me débrouiller.. Avec un peu de carnage, enfin beaucoup, mais personne jusqu'ici m'a soupconné..

Abasourdie, je ne comprenais pas comment l'ont pouvais vivre des rêves alors qu'a chaque odeur humaine, je me sentais comme enragée. Sous le choc, je me retint de poser de nouvelles question. Hallucinée par sa dernière remarque, je ne sus comment réagir, et je finis finalement par m'énerver.

- Comment pouvez vous rester aussi.. calme.. face à ca ! savoir qu'un jour vous vous ennuierez parce que vous ne creverez jamais ! c'est cruel, et invivable. Je trouve ca horrible comme pensée, de me dire que je ne rejoindrais jamais mes proches et resterais ici à rien faire. Je ne sais pas ce que vous pouvez y trouver de bien à cela.

Ma vision des choses pouvaient certes paraitre detestable pessimiste ou autre, mais personellement, je voyais la mort comme une liberation, hors là.. Degel avait eu raison, j'étais moi aussi accompagnée d'une malédiction.

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

Le temps. La seule unité de mesure qui ne changeait pas, quelque soit les époques. Koichi pouvait se vanter d'avoir vu une partie de l'évolution de l'Homme. De celle de ses techniques, quelque soit le domaine, de l'augmentation des connaissances. De sa maitrise de plus en plus poussée de la technologie. Il était capable d'aller maintenant beaucoup plus loin et beaucoup plus vite n'importe où dans le monde. De traverser les océans à des vitesses incroyable, et même d'utiliser les cieux comme les oiseaux. Les distances ne représentaient plus rien tellement l'homme pouvait aller vite. La seule chose qui restait immuable, celle que rien ne pouvait modifier, c'était l'écoulement du temps. Même si les vampires étaient des êtres à part, au niveau de cela. Le temps glissait sur eux comme l'eau d'une rivière sur une pierre en profondeur, mais ne les altéraient plus. Ils ne changeaient pas. Cela faisait combien d'années maintenant que le vampire avait vingt cinq ans ? Quelque fois il en perdait le compte. Il devait vérifier l'année de cette époque, et comparer à celle de sa naissance moins vingt cinq années pour calculer son âge vampirique. Quittant ses réflexions personnelles suite à la remarque de la jeune femme.

- Il est vrai. Mais tu as du toi-même remarquer que les sens vampiriques sont au delà de ce que peut connaitre l'être humain. Et j'ai vu ce que personne d'autre ne peut voir.

Par contre la remarque suivante la blessa, même si ce n'était sans doute pas l'objectif voulu. Elle ne comprenait pas.

- Je ne te demande pas de devenir elle. Ce serait impossible puisque de toute manière elle avait à peine eut le temps de naitre...

Sa pauvre fille. Ainsi que sa femme. Toutes les deux étaient mortes si rapidement. A cause de la jalousie de certains. La vie qu'il pensait construire lui avait été arraché de force, alors qu'il n'avait rien demandé à recevoir.

- Mais il n'y a sans doute rien de pire pour nous qui pouvons vivre si longtemps, que la solitude. Alors je t'ai choisi, comme une membre d'une nouvelle famille. Je comprendrais que tu me déteste de t'avoir retiré tout ce que tu pouvais connaitre. Mais j'aimerais avoir une chance de te montrer que je ne suis pas aussi monstrueux que les légendes sur les kyuuketsuki* ne peuvent laisser croire.

Par contre, lorsque Koichi vit la réflexion sur son visage, il ne put s'empêcher un léger sourire. A un moment celui-ci c'était laissé voir, afin de pouvoir observer ce qui l'intéressait tant. Et lorsqu'elle retrouva ce moment, il ne put qu'avoir un sourire plus grand encore.

- Oui, c'était moi ce jour là. Tu m'as aperçu à ce moment là, parce que je n'arrivais jamais à voir tes yeux véritablement. Hors je savais que l'apparence sublimée que confère les gènes de vampires allait forcément te forcer à me regarder. Et que je ne serais que comme une ombre dans ton esprit. Et cela te parait difficile parce que tu es jeune, et que tu découvres cela. Vu mon âge j'ai beaucoup plus de maitrise de mon coté prédateur, et je n'ai bu ton sang que pour te transformer. C'est à dire t'emmener à la limite de la mort sans vraiment le faire. Ce qui demande un contrôle de soi élevé. Tous les vampires n'en sont pas capables.

Un rire léger sortit de sa gorge. L'innocence de la jeunesse... C'était amusant à voir et entendre d'un coté. De se retrouver cette fois en tant que professeur et non élève. Il se demanda ce que penserait Yoshiko si par hasard elle avait vu cette situation.

- Crois tu vraiment qu'il n'y a personne pour faire respecter nos règles ? Ce n'est pas parce que tu ne peux pas voir une chose qu'elle n'existe pas, Elliera. Les vampires sont une race ancienne qui a apprit à devenir presque invisible. Il existe toute une hiérarchie chez nous, mais tu auras bien le temps de l'apprendre. Ce n'est pas encore le plus primordial. Pas pour le moment. Et si tes carnages ne t'ont pas apportés d'ennuis, c'est que je suis souvent passé derrière toi calmer les nettoyeurs. Ce sont les vampires en charge de faire disparaitre les traces trop évidentes de notre existence lorsque c'est possible ou de falsifier la réalité pour que nous ne soyons pas découverts. Et cela peut aller jusqu'à l'élimination du vampire fauteur de troubles. C'est un peu notre police sauf qu'il n'y a que peu d'arrestations et de jugements avec tribunaux. Généralement ils sont jury, juge, et bourreau.

Mais même face à sa colère et son énervement, celui qui avait vécu plusieurs siècles garda son visage souriant et compréhensif. Patient et attentif à chacune de ses paroles.

- Rares sont les vampires qui vivent cependant éternellement. C'est l'extrême que nous pouvons atteindre. Ce n'est en rien une obligation. Je ne sais pas quelles sont tes pensées en ce moment. Je ne peux saisir la vérité que dans tes paroles. Mais bien souvent des vampires atteignent un stade ou la vie n'a plus rien à leur apporter. alors ils décident de vouloir mourir. Et il existe dans notre société dont le travail est celui-ci. Ce sont les faucheurs. Appelés ainsi non en référence à l'allégorie de la mort classique, mais au fait qu'ils utilisent une faux pour mettre fin à nos jours. Ce n'est pas la méthode classique, mais leur arme est si particulière qu'elle est capable de nous retirer notre presque immortalité, ce qui nous fait vieillir subitement, et mourir. Si vraiment un jour tu venais à détester à ce point la vie que tu n'y trouves rien pour t'éclairer, alors et c'est une promesse, je t'emmènerais là-bas. Mais tu as tellement de choses à découvrir, tu es si jeune qu'y penser maintenant serait sans doute du gâchis.

Certes l'on pouvait voir la vie vampirique comme une malédiction. Elle n'avait pas que ses bons cotés, c'était certain. Maitriser le prédateur qui était en soit demandait du courage et de la détermination. Mais une fois que l'on dominait la bête, profitant de ses avantages avec un minimum d'inconvénients, alors il y avait beaucoup de choses à découvrir. Il la regarda d'un air doux, sourit et prit doucement sa main.

- Je sais que pour le moment tu dois être perdue. Mais laisses-moi le temps de t'apprendre le contrôle, et je t'assure, ma fille, que tu verras le fait d'être vampire sous un jour nouveau. Ce monde recèle de merveilles à découvrir, et de nouvelles apparaissent chaque jour, n'attendant que nous pour les trouver. Et j'ai mille et un secrets de ce monde à t'apprendre.

*Mot japonais pour vampire

Messages : 64 Date d'inscription : 21/07/2010

J'avais.. Un peu beaucoup de mal à cerner sa première réponse. A vrai dire, je me demandais ce qu'il avait vu que personne d'autre n'avait pu voir. Je n'eus pas vraiment le temps d'essayer de comprendre, car j'appercus alors son visage, et même son regard. Il avait l'air blessé. Et là, oui je me sentais mal, car c'était le seul moment ou je n'avais pas voulu faire ceci. Il semblait donc que le seul sujet sensible soit sa fille.. Ce qui était compréhensible. Rien que tuer ma mère m'avait.. abbatu, alors voir mourir sa fille, même si je ne connaissais pas la raison. Cela devait être horrible, car l'on s'attend toujours dans la vie à mourir avant sa progéniture, et non pas après.. Ou ne pas mourir du tout d'ailleurs. Je baissais la tête. Lui non plus ne me comprenait pas. Je ne le detestais pas, bien au contraire, il m'avait libéré d'une prison dorée dans laquelle j'étais enfermée avec des gens hautains, égocentriques et totalement abus de leurs personnes.

- En vérité, vous ne m'avez pas enlevé grand chose. Je me le suis enlevée toute seule.

Cette mère qui m'avait prise dont je n'avais qu'un seul souvenir mais un beau, d'elle. Quand elle m'avait pris dans ses bras, à la mort de mon père, croyant que j'en étais atteinte.. Alors qu'en vérité pas du tout.. C'était ce qui m'avait fait aimé ma mere, ce petit geste d'amour. Ma réponse était donc un oui dans le fait de le laisser me prouver qu'il n'était pas qu'un égoiste.. Seulement, tout cela me parraissait incroyable. Je n'arrivais pas à croire que l'on puisse s'arreter de boire le sang. Je ne disais rien, écoutant attentivement et essayant veinement de ne pas me décrocher de ce qu'il racontait, ce qu'il répondait à mes questions. Mais à vrai dire, on pouvait se croire dans un shéma prof-élève.. Et moi en élève, c'était moche, très moche.. Ca dernière remarque me surprit, Et je me sentis mal. Le regard qu'il me lanca me refit rapidement revenir à la réalité. Pourquoi était il le seul alors qu'il ne me connaissait pas, alors qu'il était censé m'avoir détruite à me donner ce dont j'avais rêvé dans ma vie d'humaine. Le pire, ce fut lorsqu'il prit ma main. Je ne comprenais pas pourquoi il faisait ca, bien qu'il me l'avait expliqué, qu'il était la pour moi.. Je n'arrivais pas à me faire à cette idée. J'ouvris la bouche pour lui dire que je n'étais pas sa fille, et qu'il arrête de m'appeller comme ca, mais aucun son ne sortit. J'avais une envie incroyable de pleurer mais je m'empechais, je n'aimais pas pleuré devant les autres. Baissant la tête, mes cheveux tombèrent dessus, l'empechant de me voir. Il ne fallaitp as que je reste comme ca, il fallait que je bouge. Que mon cerveau refonctionne et cesse de regretter, il fallait que je contrôle mes émotions. J'aurais pu lui répondre merci, ou tout simplement lui expliquer, que je n'avais pas l'habitude, j'aurais pu lui répondre n'importe quoi, mais je décidais de repartir dans un mutisme interminable. Après tout, c'était toujours plus simple de se cacher. Je retirais ma main tout aussi doucement et disparu du champ de vision de mon créature. Pour me retrouver au dessus, sur la branche, debout, le regard vide.

- Je vous ai demandé, de ne pas m'appeller.. comme ca.

Je ne savais pas ce qu'il allait répondre, je ne savais pas quoi faire de plus, là, perchée sur mon arbre. Fin de compte, j'aurais peut être vraiment du ne pas recommencer mon mutisme. Mais maintenant c'était fait.

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

Ce qu'il avait vu. On ne pouvait même pas savoir si voir était le mot correct en fait. Parce que c'était à la fois cela, et bien plus que cela. Koichi avait eut ce lien qui s'était brusquement fait. Comme une certitude absolu. Il avait parcourut le monde dans son entier et croisé des millions de personnes à travers ses voyages et les époques. C'était adapté à toutes les sociétés qu'il avait traversé, se fondant dans des moules toujours différents, mais en ne remarquant rien chez eux qui n'attire son attention. Rien durant plus de deux siècles de voyage. Et ce jour là, alors justement qu'il ne faisait rien de particulier que redécouvrir sa ville d'origine, le vampire avait croisé la route de cette jeune fille et dans son esprit ce fut aussi clair que le cristal. Ce serait elle et personne d'autre. Alors il avait attendu le bon moment et agit. c'était une certitude qui avait régit tout son être. Comme un impératif. c'était sans doute aussi cela qui l'avait conduit à pouvoir se retenir assez afin qu'elle subisse la transformation et ne meurt pas. C'était la première fois qu'il le tentait, et ça avait réussi. Sans doute parce qu'il y avait eut cette impression. Cette sensation. Comme lorsque l'on est absolument certain de quelque chose, au point que rien, pas même la fin du monde ne pourrait nous en détourner.

- Peut-être, ou je t'ai peut-être enlevé plus que tu ne le penses.

Parce que certaines choses étaient aussi des réalités pour les vampires... comme le fait que souvent, s'accrocher à des humains faisait du mal. Parce que eux subissaient les effets du temps, et que l'on voyait mourir les autres, alors que l'on restait soi même ici. Certains ne pouvaient pas supporter cette idée d'ailleurs. De voir encore et encore les proches mourir. Mais la jeune femme n'en était pas encore là. On verrait la différence déjà d'ici une décennie, lorsque tous seront devenus des adultes, et qu'elle semblable à une statue vivante aura toujours son âge du jour de la transformation. Mais il essaierait autant que faire se pouvait de lui donner de quoi vouloir découvrir les avantages de sa nouvelle condition. Lorsqu'elle resta silencieuse, il respecta ce moment, prêt à attendre qu'elle s'adresse à lui lorsqu'elle sentirait que cela était possible. Mais elle finit par s'éloigner doucement, sans doute allait il trop vite.

- Désolé, Elliera...

Faudrait vraiment qu'il pense à éviter d'utiliser cette expression qui la mettait mal à l'aise. Il regarda dans la direction de l'arbre, la voyant malgré l'ombre.

- Tant de choses dissimulées derrière la fierté et la bravade... Tout ce que tu ne veux pas dire mais qui pourtant laisses deviner sa silhouette derrière tes mots..

Enfin, sans doute le temps n'était il pas venu pour qu'elle se confie à lui. Pour le moment il restait tout de même un étranger sur qui elle ne connaissait rien. On ne pouvait pas vraiment se sentir en confiance dans ces conditions, c'était normal. Bon autant alors s'orienter vers quelque chose de plus pratique.

- Et si tu me montrais donc comment tu te déplaces et combats, Elliera... parce que ça aussi, tu vas devoir le maitriser

Messages : 64 Date d'inscription : 21/07/2010

Oh, non moi je savais ce que je disais, j'en étais sure, à ce moment précis, il ne m'avait rien enlevé, a part peut être l'espoir de recevoir l'amour de sa famille, qui ne serait sans doute jamais arrivé. Allez Elliera, laisses le te dire ce qu'il a envie, et puis toi aussi parles lui. Allez, viens, et arretes de te perdre. Si t'arretais ton petit jeu " suis moi je te fuis, fuis moi je te suis ".. Et voilà, que je me parlais à moi même, pétage de plonb. Le pire c'est que c'était vraiment ca, il n'était pas là, je le cherchais, il était là, je repartais. Alors qu'il me proposait toute l'aide possible. Je restais de marbre suite à sa remarques. Je ne sais pas pourquoi je me tiraillais l'esprit, était ce vraiment de la fierté ? Sans doute. Je restais silencieuse, face au combat de la raison et du coeur. Le coeur demandait à ce que je parle pour qu'il puisse pleurer, et s'abandonner au réconfort de quelqu'un, la raison restait méfiante, et s'interdisait de parler, par précaution. Et moi.. Et bien dans tout ca, je ne savais pas quoi choisir. Seulement, mon coeur allait crevé en continuant comme ca, et ma tête explosait. Il avait raison, mes phrases.. cachaient sans doute quelque chose. Et puis je ne pouvais pas rester là, sans rien dire non plus. Je finis donc, la voix tremblante, par lui parler.

- Je.. Hais, l'affection, et tout ce qui va avec..

Il changea de sujet. Oui, pourquoi pas, je sautais de l'arbre face à lui. Je lui pris alors le bras, sans lui demander, sans savoir si ce que je voulais faire été possible.Et nos pieds ne touchèrent plus terre, on se retrouvais dans un énorme tourbillon, vérifiant, si j'avais toujours ma prise, je reserrais, enfoncant presque mes ongles dans le bras de mon créateur. Le voyage parut prendre du temps et finalement, Nous touchâmes de nouveau terre. Avant même d'avoir ouvert les yeux, ou encore lacher le bras de Koichi, je sentis un vent fort me fouettait le visage, les larmes me vinrent aux yeux, et je lachais enfin le bras de Koichi. Nous étions sur le bord d'un gratte ciel, juste à a coté de la plus haute tour du monde. A Dubai. Et la, je pouvais ressentir, une réelle sensation de liberté !

- Je vous aurez bien emmené plus haut, mais manque de place.. et venez pas me dire que vous l'avez déjà fait au moins une fois dans votre vie : ca.

Mes blessures les plus graves que l'on avait pus observer tout à l'heure n'étaient plus là. Il ne restait que des coupures et égratignure. Ainsi, il voulait que je m'entraine, il me semblait que nous étions au bon endroit, entourés de gratte ciel chacun plus grands que les autres. Je me mis à courir à une vitesse hallucinante bien pas très rapide pour un vampire. Non pas que je ne savais pas utilisé ce pouvoir. Mais mes petites jambes m'empechaient malheureusement de courire aussi vite que certains. Puis je sautais délicatement por atteindre le gratte ciel d'en face. Enfin, j'atteris aussi bien. Le fait d'avoir de la gym pendant toute ma vie d'humaine, m'avait laissé une certaine délicatesse dans mes faits et gestes. Et contrairement à courir, je savais sauté. Souriante, les cheveux dans le vents, je me retournais vers mon maitre en éclatant de rire.

- Et bien ?! Je vous attends !

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

Les silences. Il semblait que manifestement sa fille aimait s'exprimer ainsi. Mais quelque fois le fait de ne rien dire était aussi une forme de réponse. Alors il attendait, en profitant pour observer le moindre détail de celle-ci et des expressions qui passaient à travers son visage. Même si elle essayait de paraitre aussi neutre et inexpressive que possible. Cependant les humains étaient fait pour dire et montrer des choses sans même utiliser la parole. Le corps, chaque geste, chaque changement dans un visage pouvait à lui seul indiquer plus que ce système de langage qu'étaient les mots. Jusqu'au moment où elle lâcha difficilement une phrase. La jeune femme affirmait détester l'affection. Mais ce qu'elle ne savait pas, c'est que les mensonges ne fonctionnaient pas avec lui. Il perçu qu'elle dissimulait la vérité. que parler de cela lui faisait aussi un peu mal. Et en déduisit donc qu'elle avait sans doute du manquer d'affection. Ce qui amenait sa méfiance face à son comportement. Parce que lui agissait comme une personne proche d'elle, mais Elliera ne l'avait jamais vraiment été de quelqu'un. Et la réaction la plus logique face à l'inconnu et la peur ainsi que la méfiance. L'instinct de préservation.

Par contre sa proposition sur le fait de la tester semblait l'intéresser. En même temps, cela n'avait pas grand chose de surprenant. C'était une nouvelle née, et tout ceci était encore entièrement à découvrir pour cet enfant vampirique. Celle-ci lui prit le bras avant qu'ils ne se retrouvent dans un tourbillon. Surprit, mais avant tout curieux, Koichi regarda l'intérieur de celui-ci, ne distinguant rien de précis, avant qu'ils ne finissent par se retrouver de nouveau sur la terre ferme. Enfin, terre ferme. A voir l'encadrement, plutôt le sommet d'un immeuble. Et à voir les constructions, ils devaient être bien loin du Havre. La remarque le fit rire.

- En effet. Je ne peux pas affirmer m'être déjà téléporté d'un endroit à un autre comme tu viens de le faire. Ton don vampirique est assez incroyable. Et je comprends maintenant pourquoi j'ai eut tant de mal à te retrouver.

Puis celle-ci prit de l'élan et s'élança dans un mouvement qui bien qu'encore proche des habitudes humaines ne manquait pas de grâce. Sa vitesse n'était pas mauvaise pour une jeunette. Atteindre environ 100 km/h sur une aussi courte distance était un bon score. Alors qu'elle venait d'atterrir, elle se retourna vers lui, le provoquant. Les jeunes... il ne put s'empêcher de repenser une seconde à lui-même, quelques siècles auparavant, alors qu'il faisait cette même découverte.

- Laisses-moi donc te montrer ce que tu sauras faire lorsque tu auras la pleine maitrise de tes capacités vampiriques.

Koichi regarda la distance qui les séparait avant de ne faire qu'un seul pas de course et de sauter. Avec sa longue gabardine, il donna l'impression de s'envoler, puis de flotter avant de se poser comme une fleur à coté de la jeune femme.

- Mais pour un début, je dois admettre que tes gestes sont très beaux et fluides. Beaucoup moins bruts que les miens à la même époque.

Il attendait de voir par où elle allait se diriger avant de la suivre. Pour le moment le vampire le plus âgé ne donnait aucune directive, la suivant à sa vitesse, analysant ses mouvements. Ceux-ci étaient plus rapides et plus forts que ceux des humains, en les calquant cependant. On agissait que selon ce que l'on connaissait de possible. Enfin vint un moment où il la stoppa d'une légère pression sur l'épaule.

- Dis-moi, d'après toi quelles sont pour le moment tes limites en terme de force et de vitesse ?

Messages : 64 Date d'inscription : 21/07/2010

Effectivement, j'aimais le silence, parce que il fallait parler mon coeur à voix basse. Si je parlais il se taisais. C'était lui fait cela, et l'autre fait ceci. Vu comme ca, ca pouvait paraitre compliqué, mais pas tant que ca en fait. Voilà sans doute pourquoi j'avais du mal à parler, à sortir les mots, je n'avais pas habituer mon coeur et ma voix faire la même chose et en même temps. Peut être que ca aussi si on s'exercait, on pouvais parvenir à quelque chose.. Je me trouvais assez pragmatique tout de même. On ne pouvais savoir ce que je disais que si on était dans les condtions. Je souris, fière de pouvor faire quelque chose que mon.. créateur ne savait point. Elle aimait causé du mal de facon douce. dans le genre comme ca quoi, embeter toujours un peu plus le monde. C'était incroyable, le vent nous baladait le visage, nous souffler, des mots, et nous coiffer les cheveux. Le vide nous montrait que nous étions grand, et les gratte ciel, que nous étions rien. Reculant, je regardais Koichi sautais. Je restais perplexe, voir frustrée. Et oui, l'esprit de compétition fachait souvent. Seulement sa remarque positive sur ma facon de courir, de sauter, ne m'aida même pas à combattre la frustation. C'était sans doute le plus énervant de ma transformation, tout partait dans l'excés, et ca en devenait presque incrotrolable. Je ne dit rien, ne pouvant m'empecher de lui lancer un regard distant, voir froid. Je ne savais pas ce qui me prenait, je recommencais à courir, se qui me défouler énormement. j'avais l'impression de flotter dans l'air, d'être en harmonie avec le vent. Je ressentis alors, à peine poser sur un autre immeuble, une main sur mon épaule, sursautant, à la limite de la panique, je fis un pas sur le coté. Déboussolée par ma réaction et sa question. Balbutiant, je lui répondis.

- Euh.. Ben.. Ah.. bonne question x_x force, je dirais.. comme choubaka ( je sais plus comment ca s'écrit xD ) dans star wars, et vitesse... un TGV ? T_T

En réalité, je n'en n'avais pas la moindre idée, et sa question me faisait peur. Qu'allait il me demandet maintenant ?

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

Le fait que la jeune femme aime à se déplacer ainsi n'avait rien de surprenant. Cette impression que rien de ce que l'humain avait bâti n'était inaccessible, et que l'on pouvait voyager dans une ville par des mouvements à en faire pâlir les héros de roman ou de fiction était grisant au départ. Lui-même partait souvent comme ça en exploration dans Edo à l'époque jusqu'au moment où il se faisait brutalement envoyer à terre par Yoshiko qui le rattrapait. Que de souvenirs d'ailleurs. En tout cas il aimait à voir les réactions de sa jeune nouvelle née. Par contre celle-ci sembla ne pas s'attendre à son geste et recula surprise. Lui-même avait tendance à oublier que sa discrétion était un peu trop prononcée naturellement maintenant. On mettait du temps à le devenir entièrement, mais une fois que c'était en soit, c'est ne plus l'être qui était un problème !! Lorsqu'Elliera parla d'un Chubaka, Koichi eut un léger point point d'interrogation avant de se rappeler une étrange créature à poils lorsqu'elle précisa le nom de Star Wars. Par contre, il n'eut pas de mal à se représenter le TGV. Bon, eh bien on allait vérifier cela. Ou du moins se faire une première idée.

- Je sais que ce que je vais te demander va te paraitre très étrange, mais je te demande de me faire confiance. Quoiqu'il arrive, je ne risque rien.

Elle le regarda, se demandant ce qui allait suivre, alors qu'elle le voyait se mettre proche du bord de l'immeuble.

- Je veux que tu me frappes de toutes tes forces dans l'abdomen. Ne te retiens pas. Mets y vraiment toute la puissance que tu penses avoir. Penses à tout ce qui peut te rendre furieuse et frappes-moi.

Messages : 64 Date d'inscription : 21/07/2010

Je voyais le vampire reculait au fur et à mesure qu'il me parlait. Je ne répondais pas, ne réagissais pas. Il était cinglé quoi.. Je ne savais pas me battre, encore moins donner des coups de poings. Je ne savais pas non plus quoi penser pour m'énerver. Ca venait d'un coup en moi, ca s'appellait l'impulsivité. Hors après, peu de choses me fachaient. J'arquais un sourcil, me demandant s'il était vraiment sérieux. Je restais de marbre à ne pas bouger.

- D'un vous êtes totalement cinglé, de deux, je vois pas pourquoi je serais furieuse, de trois.. Je sais pas frapper, ni me battre.

Je fis un sourire gêné. Je crois que j'étais entrain de donner du fil à retordre à mon créateur. Je n'étais pas quelqu'un qui agissait comme ca, sous les ordres d'un autre, sans prendre la peine de réfléchir. Je refusais catégoriquement de toucher un seul cheveux de cette homme. J'avais déjà trop de violence en moi pour pas en rajouter quand le besoin n'y était pas si ? Cette fois, ce n'étais même pas un manque de confiance, c'était que voilà.. A moins d'être en colère, je n'étais pas quelqu'un de brutal. J'essayais tout de même de faire un effort pour me mettre en colère. Mais le fait qu'il me demande cet " exercice " m'avait tellement laissé perplexe que je n'arrivais même pas à me facher contre moi, contre le vampire qui m'avait tué, contre rien ! J'attendais de savoir une solution qu'il pouvait proposer pour remedier à cela.

Messages : 49 Date d'inscription : 19/08/2010

Bon, manifestement ça n'allait pas être aussi simple que ce que le vampire avait pensé. Elle n'arrivait pas à faire cela juste en se concentrant. Pourtant il le faudrait en combat. Enfin, les choses seraient différentes. Peut-être qu'elle était là l'idée. Mais bon, à utiliser en dernier recours, de préférence. En tout cas il notait dans un coin de sa tête ce qu'il allait devoir lui apprendre. La colère était pourtant naturellement venue chez lui. Mais en même temps les hommes avaient une certaine propension à se montrer plus violents facilement que les femmes. Pourtant, il devait réussir à la provoquer, à faire qu'elle veuille le frapper sans retenir son coup. Alors il fallait toucher les points sensibles. Seul ennui la jeune femme n'avait pas véritablement parlé d'elle et donc le vampire ne pouvait pas se raccrocher à grand chose. Pourtant une des phrases de la jeune femme lui revint en tête. Avant qu'ils ne viennent ici par son don. Elliera avait affirmé détester l'affection... Mais lui avait comprit autre chose.

- Tu détestes l'affection, n'est ce pas ? Ma fille. Je me demande bien pourquoi... Qu'est ce qui peut bien faire qu'une personne comme toi, qui perds ainsi tout du jour au lendemain ne souhaite pas trouver un point de repère ?! Ah moins que tu n'aies pas tant perdu, comme tu l'as dit...

Son ton semblait presque mauvais, sadique. et il devait se forcer à paraitre pour un salop. Il allait la pousser à bout, la provoquer

- Mais je vais te dire ce que je crois. Je crois que la petite demoiselle inoffensive devant moi ment. Elle ne déteste pas l'affection. Seulement ça te fait peur !! Tout ce qu'il y a derrière tes bravades et tes regards assassins, c'est de la peur. La peur d'une gamine qui n'a jamais put compter sur personne, la peur d'une gosse face à l'inconnu et qui redoute l'aide parce qu'elle ignore purement et simplement ce que c'est !

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